Le cabinet sis au 45 avenue George V
Bienvenue au 45.
Il n’y a ni bruit ni oreilles indiscrètes, juste des murs qui, à l’image de la caverne de Platon, vous renvoient les échos de votre propre discours. C’est un véritable sanctuaire, un sas de confidentialité où un brouilleur d’ondes peut être activé à la demande. Ici, c’est le seul endroit ou vous pouvez tout dire… voire ou vous devez même tout vous dire.
Sans censure ni mensonge, cet espace devient le lieu où l’on peut se déverser (dé-verser, c’est changer de version ) et s’entendre, ou pas, avec soi-même, soit-m’aime. Comme l’a souligné Platon, « La vérité est souvent dissimulée dans l’ombre, attendant d’être révélée. »
De manière concrète, le patient, ou analysant, s’installe sur le divan, hors du champ de vision direct du psychanalyste. Cette position allongée facilite la détente du corps et permet à l’attention de se focaliser davantage sur la pensée. Il est primordial d’éviter un transfert de visu, favorisant ainsi un « laisser-aller » qui aide à la libre association des chaînes signifiantes et des idées. Je recommande souvent de « Pensez de façon orale ».
Le psychanalyste se positionne en léger retrait, à trois quarts, presque derrière et légèrement sur le côté, ce qui empêche tout échange de communication non verbale qui pourrait être interprété par l’analysant. Cela vise à éviter toute ingérence, conseil ou projection. Contrairement à la pratique du psychologue, il est donc essentiel d’éviter un transfert de visu (voir les onglets : technique, association libre, transfert, etc.).