Le déroulement de la cure

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Comment peut se dérouler une cure psychanalytique ?

Il y a le premier rendez-vous, toujours.

Il survient bien souvent après un 1er contact téléphonique. Il se fait en face à face. Les paroles échangées permettent de connecter, ou pas, les 2 inconscients en présence. Ce premier rendez-vous est fondamental voir fondateur. Il va permettre de poser les bases du travail. C’est à ce moment que je réponds à toutes les premières questions du futur analysant, ou pas. (Confère onglet questions/réponses)

  • Comment ça se passe ?
  • Est-ce que vous pouvez quelque chose pour moi ?
  • Combien de temps dure une séance ?
  • Combien de séances ?
  • Combien de temps va prendre ce travail pour que je sorte de ce problème ?
  • Ça coûte combien ?

Et puis…

La suite, l’entrée en analyse, sa durée, vont dépendre de la demande. Là encore surtout pas d’arbitraire, cela serait mentir ou ne rien n’y connaître.

Initialement la personne peut venir pour un problème plus ou moins « superficiel » ou peu traumatique, comme par exemple la gestion d’un deuil, un changement d’orientation professionnelle, un problème dermatologique persistant ou des cauchemars récurrents, etc…, là, cela peut prendre, couramment 2 à 3 mois. Après, la liberté de poursuivre l’analyse incombe ensuite, ou pas, au demandeur, à ses résistances.

Cela peut aussi prendre 1 an ou 2 pour sortir d’un trouble plus installé comme une anorexie ou un problème de fécondité, le désir d’arrêter de fumer, etc…

Encore, cela peut durer toute la vie, comme une bonne habitude à prendre, si l’objectif est de développer, en permanence, son pouvoir créatif (publicistes, artistes…) ou s’il s’agit de gérer ses affects face à la caméra, aux médias (acteurs, politiques), à ses salariés, ou de trouver des solutions à la difficulté de certains dossiers compliqués (avocats, gestion de conflits), etc…etc…

Enfin, et cela n’est pas rare, cela peut durer 3 à moins d’une dizaine de séances, notamment, si le patient plonge en hypnose plus ou moins profonde. S’il est sensible à certaines inductions hypnotiques que je peux être tenté de mettre en action selon son désir bien « entendu ». Bon… parfois je ne propose, ni ne préviens . Et pour être là encore très clair, les suggestions d’exploration, les questions que je peux poser en premier entretien et au début des séances sont de véritables ancrages, déterminations d’objectifs thérapeutiques en mode hypnotique donc (PNL ou pas), ceux-ci produisent alors un état d’introspection, de transe, plus ou moins profonde, qui favorisent le travail. Les inductions que j’utilise se proposent en séance en fonction de ce que présente comme disposition mentale le patient. C’est ce que l’hypnose à apporter à cette praxis.

Bref, il n’y a pas vraiment de règles quand à la durée d’un travail psychanalytique.

En tout cas, il n’y a pas d’obligation de…

Il est aussi très rare que l’analyste rappelle l’analysant s’il manque une séance. Acte manqué ? Volonté consciente, résistance ? Évidemment, quelques heures, jours après, l’on prend des nouvelles. Cela peut quand même attendre quelques heures. Le temps de se retourner, d’analyser pour le patient sa ou ses résistances.

Cela fait partie du travail et ça dépend de la tension nerveuse du patient qui peut passer par des moments difficiles de remise en question, de changements, de mutations. Et cela ne se fait pas sans dégagement d’énergie, sans déplacements pulsionnels.

En outre, un analysant peut pousser son travail, jusqu’à lui-même devenir analyste. Bien souvent, là on parle d’une dizaine d’année. Dans ce cas, il poursuivra son analyse jusqu’à pouvoir passer, subir le système de la passe et pouvoir suivre des patients. Alors, il pourra commencer, voire continuer sa formation technique par des suivis de formations, par des participations à des cartels et en gestion permanente d’éventuels contre-transferts avec un ou plusieurs (X3) contrôleurs.

Enfin, je le rappelle et insiste : Les patients qui viennent sur le divan ne sont pas obligés par quelques prescripteurs institutionnels que ce soient mais seulement ob-(« devant » en latin)-ligés (vient de ligare, lier) par leur propre désir de changer, d’évoluer, d’avancer. C’est une vraie liberté de se savoir, ça-voir aliéné, a-lié-né, de façon positive bien entendu.

Ensuite, bien sûr, il y a la technique et vous pourrez trouver moultes réponses à vos questions dans l’onglet « Technique », sans oublier « l’inconscient qu’est-ce que c’est », qu’est ? ce que sait…etc…