Le noeud Borroméen, la technique psychanalytique

Le noeud Borroméen, la technique psychanalytique

Formidable et puissant outil pour l’Analyste, modélisation symbolique, réelle et imaginaire des différents systèmes de compréhension du fonctionnement psychique, cet outil est une forme de synthèse de l’enseignement psychanalytique moderne.

Le voici, à votre disposition.

Pour en obtenir un poster, merci de me contacter via le formulaire.

Ma version du Noeud Borroméen, formidable et incontournable outil pour l’analyste, modélisation des différents systèmes de compréhension du fonctionnement psychique. Cet outil me semble indispensable pour décrypter l’énigme concrétisée par le discours du patient en analyse (J’ai, de façon volontaire, ôté le symptôme …).
Le logos du patient se structure et s’articule en fonction de son rapport au temps.

C’est Réel=l’ICS, c’est Passé. C’est Imaginaire=on imagine, interprète le Présent. Enfin, c’est du Symbolique=que l’effet du langage dans le Futur. Ça marche par trois.

Mais attention, cela tourne…  C’est aussi Passé donc Imaginaire, on s’en souvient de façon interprétative, fragmentaire et sélective. C’est présent=subconscient=instantané et fait du Symbolique qu’on vocalise. Encore Futur et Imaginaire car on se projette…

En psychanalyse, c’est ainsi que Jacques lacan choisit de représenter la structure du sujet. Dans son séminaire du 9 février 1972, Lacan crée une phrase à la structure borroméenne :     « Je te demande de refuser ce que je t’offre parce que ce n’est pas ça ! »

Le noeud borroméen a été au centre de l’enseignement de Lacan les dix dernières années. Il s’agissait de donner aux analystes une écriture et une autre façon de penser.

« La cure n’est pas le vidage d’un sac de signifiants jusqu’au dernier, c’est plutôt le démêlement d’un noeud embrouillé, il s’agit de défaire les faux nouages responsables éventuellement d’autant d’effets : symptômes, inhibitions, angoisses, jusqu’à rencontrer le noeud irréductible de structure ».

J.Lacan

Néanmoins, le nœud Borroméen ne se rapporte pas seulement au logos ( le discours) de l’analysant, il concerne aussi la fonction du psychanalyste au sens ou il doit s’appuyer sur le nœud pour ordonner son discours, et pour ceux qui ont travaillé sur les quatre discours de Lacan et dans lequel la place de l’analyste doit se situer comme désêtre, avec le nœud Borroméen Lacan vient situer l’analyste comme ordonnateur d’un discours, (ce qui n’est pas contradictoire). « Le symbolique, l’Imaginaire et le Réel, c’est l’énoncé de ce qui opère effectivement dans votre parole quand vous vous situez du discours analytique, quand analyste vous l’êtes.

Le nœud borroméen permet de réaliser ce que notre pensée limitée par l’imaginaire résiste à concevoir, le nœud borroméen n’est donc pas du symbolique, il n’est pas non plus de l’imaginaire, un modèle, c’est une écriture, l’écriture de ce qui échappe à une représentation, bref, l’écriture d’un réel ».

Olivier Coron, psychanalyste, membre de l’ALI.